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"Savoir que mon rdv PAC est prévu , c'est parfait !"

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Alizée Jacquemin est chef d’exploitation à titre principal depuis le 1er janvier 2019 à la Giettaz en élevage caprin. L’exploitation avait déjà démarré avec la contribution de son conjoint cotisant solidaire et double actif. Aujourd’hui, Alizée a terminé sa formation professionnelle et prend le relai. Son installation prévoit la construction d’un bâtiment et l’agrandissement du troupeau actuel jusqu’à 120 chèvres avec transformation en Chevrotin.

La déclaration PAC, ça signifie quoi pour vous ?
 « Compliqué ! On sait que c’est une aide compensatoire. On a conscience que c’est important. Mais c’est compliqué… Je sors de formation et j’ai obtenu mon BPREA. Ce n’est pas pour autant que je sais faire la déclaration. Heureusement qu’on est accompagné par la Chambre d’agriculture. Les aides PAC sont inclues dans mon prévisionnel. Elles vont me permettre de dégager un fonds de roulement d’ici 3 ans. Je dois être sûre de ma déclaration, qu’elle soit faite correctement. »

En 2018, c’était la 1ère déclaration sur l’exploitation ?
« Oui c’était vraiment une première… On a 22 ha pas trop morcelés mais avec des terres en alpage. Dans le bail communal, on ne connait pas les limites ! Forcément on n’avait pas tous les documents nécessaires. Et le fonctionnement des DPB n’est pas simple. Au final, avec 2h d’appui de Céline, notre conseillère Chambre, la déclaration était bien faite, nos parcelles tracées et les DPB récupérés. Toute seule, je crois que j’y serais encore ! »

Et ça s’annonce comment pour 2019 ?

« Tranquille ! J’attends le courrier de la Chambre qui va me proposer un rendez-vous. En élevage caprin, on a beaucoup d’échéances de déclarations en début d’année. Savoir que mon rendez-vous PAC est prévu, c’est parfait ! Ce n’est pas vrai que pour moi. Je discute avec d’autres agriculteurs, certains plus âgés et sans internet. C’est sécurisant pour tous de savoir que la Chambre nous propose un rendez-vous d’une année sur l’autre. Et en plus, c’est un moment d’échange. Souvent le conseiller nous aiguille sur d’autres sujets. Ces moments très professionnels permettent aussi de se sentir moins seuls sur nos exploitations. »